Les toiles Godon

Il a com­mencé par dessiner dans la rue, mais aujourd’hui la cote d’Alain Godon s’envole…

Il a exposé à Aspen, New York, Miami, Los Ange­les. Et bien­tôt au Tou­quet. Pour­tant, Alain Godon a demarré sa car­rière dans les années 80 en dessi­nant à la craie sur les trot­toirs, face au Lou­vre. Même s’il est né à Bourges, l’artiste est un enfant de la région. Il a passé son ado­les­cence à Achicourt, chez son oncle archi­tecte qui lui a enseigné la pein­ture et le goût des vol­umes et des per­spec­tives. «Ma mère, mon père et mon grand-​père savaient aussi dessiner.» La vie du pein­tre, aujourd’hui reconnu dans le monde entier et par­ti­c­ulière­ment aux Etats-​Unis, a été minée de drames. C’est sans doute ce qui explique le choix de couleurs écla­tantes qui illu­mi­nent les tableaux d’Alain Godon.

Une sorte d’anti-douleur rad­i­cale. «Aujourd’hui, j’ai envie de vivre une vie rem­plie de bon­heurs. Je veux m’occuper de ceux que j’aime, et trans­met­tre mon bon­heur aux gens.» Fausse naïveté et pein­ture gaie, ponc­tuée de mon­u­ments et d’immeubles, de couleurs vives, de street art: des ingré­di­ents mag­iques qui ont rendu Godon incon­tourn­able. «Je ne suis pas à la mode mais je suis indé­mod­able.» Le prix d’une toile oscille entre celui d’une belle voiture et celui d’une mai­son. Il faut patien­ter deux ans et la liste d’attente s’allonge de jour en jour. Alors, on n’hésite pas a s’offrir une repro­duc­tion offi­cielle et numérotée en atten­dant le grand jour.