«C’est ma vie, peut-​être ma place pour mourir.»

  • Date: Jan­vier 2014
  • Media: La Voix du Nord

C’est ma vie, peut-​être ma place pour mourir

J «ai tou­jours entendu par­ler du Tou­quet par mon grand-​père qui était du Nord. Je suis né dans le Berry mais la pre­mière chose que j’ai fait ado­les­cent, c’est de mon­ter là-​haut pour y voir mes racines. J’ai pris des boulots de saison­nier tout en peignant à côté et j’ai été repéré par un galeriste. » Depuis, Alain Godon a voy­agé, beau­coup, de plus en plus « chou­chouté » par les marchands d’art. Il vit à Lon­dres, expose à Miami, New York, Las Vegas… « Là-​bas, la pointe Nord du Tou­quet, bien sûr, ça ne leur dit rien, mais j’ai tou­jours con­tinué à faire des toiles sur cette endroit mag­ique, absol­u­ment dément, mon petit Eldo­rado. Les cheveux au vent, il con­tinue sa route d’artiste, l’aiguille de sa bous­sole irrémé­di­a­ble­ment aiman­tée par le Nord. Heureux d’y faire venir des toiles de Bernard Buf­fet d’ici la fin d’année, il se revendique « franche­ment amoureux » : « Le Tou­quet, c’est ma vie, mes amis. C’est les ren­con­tres mati­nales avec un phoque borgne – je jure qu’il existe -, l’envol des oies sauvages, le bat­te­ment de leurs ailes mêlé au bruit de leur souf­fle. Plus ça vient et plus je me dis que j’y achèterais presqu’une place pour mourir. »

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